Quelles vies quotidiennes après Fukushima ?

Traverser la route 6 ou
« Nous n’avons rien vu à Fukushima »

Sirine Majdi-Vichot, Margaux Le Mignan
et Corentin Rostollan-Sinet


 

Carnet de voyage | Extrait | Corentin Rostollan-Sinet

 

À toutes les réflexions initiées en France restait encore à ajouter l’expérience du voyage. Le deuxième temps du programme serait l’occasion de se rapprocher géographiquement et émotionnellement de la catastrophe.

Le lendemain de notre arrivée à Tokyo, toute l’équipe française s’est rendue en voiture dans la préfecture de Fukushima, pour voir les lieux de la catastrophe (la centrale, mais aussi plus largement la région, désormais largement désertée) et parler avec ceux qui l’avaient vécue et qui avaient de plus fait le choix de rester sur place. Patrick de Vos avait pris rendez-vous avec plusieurs habitants-militants, et notre expédition devait s’achever par la rencontre avec un fermier de Minamisōma qui avait refusé de quitter son exploitation agricole et d’abattre son troupeau de vaches, alors qu’elles étaient malades et ne pouvaient plus lui rapporter d’argent, car leur lait et leur viande, contaminés, n’étaient plus commercialisables. Sa ferme avait été rebaptisée « les pâturages de l’espoir ». Bien que le projet se soit trouvé fortement amputé au fur et à mesure du trajet, à cause d’embouteillages absolument extraordinaires, même pour Tokyo, il a contribué de manière décisive à la définition de mon (et, je crois, de notre) implication dans le programme. D’abord, les premières heures du trajet, les ralentissements incessants nous ont donné l’occasion de nous dérouiller un peu les jambes, en marchant à côté de la voiture, et de nous livrer pour la première fois du séjour à une expérience très déstabilisante, celle de mesurer au dosimètre le taux de radioactivité ambiant dans notre environnement. Bien que les taux soient restés relativement faibles (entre 0.3 et 0.8 mSv/h) jusqu’à l’arrivée dans la préfecture de Fukushima, l’exercice a rendu soudain la question de la contamination et de l’irradiation ambiante très concrète et… menaçante.

 

© Lisiane Durand

Dosimètre utilisé à Fukushima.
© Lisiane Durand

 

La prise de conscience a été brutale : bien étrange sensation, en effet, que l’apparition soudaine d’un sentiment de défiance généralisé vis-à-vis de tout ce qui nous environne, la végétation, le sol, l’air que nous respirons… Le regard se met à scanner les éléments du décor, les neurones analysent le monde selon toutes les informations engrangées jusqu’ici (augmentation des taux de radiation en zones boisées, omniprésence dans le paysage des engins de chantier retournant la terre et accentuant, là encore, les risques de contamination). Cette inquiétude est d’abord diffuse, et oscille entre sentiment feint (on joue à se faire peur entre nous) et sentiment réellement éprouvé. Elle s’installe durablement et prend une autre force lorsque nous arrivons dans la préfecture de Fukushima, en empruntant la fameuse « route 6 ». On plaisante encore, on tente de relativiser aussi – nous ne sommes que de passage, notre exposition n’est que très temporaire et, qui plus est, nous sommes à l’intérieur d’une voiture aux vitres fermées, donc largement protégés des radiations. Nous n’y parvenons qu’à la tombée de la nuit, ce qui ne nous laisse que peu de temps pour apercevoir l’allure de cette campagne transfigurée, car hormis sur la route, il n’y a plus aucun éclairage : les champs et les rizières bâchés, les sols raclés au bulldozer, les sacs de terre contaminée qui s’entassent le long des routes et des rues et, surtout, toutes les maisons inoccupées, des villages entiers plongés dans le noir, sans âme qui vive. Les panneaux d’indication des mesures de radioactivité rejaillissent dans l’obscurité ; ils deviennent pour moi d’autant plus impressionnants. On s’accoutume difficilement à la conscience aiguë qu’impalpablement, quelque chose est à l’œuvre. On compare sans cesse les mesures dans la voiture et les chiffres indiqués sur les bords de la route. En voiture, les 0.5 mSv/h grimpent peu à peu jusqu’aux 2.9 mSv/h ; à l’extérieur, les enseignes doublent le chiffre, jusqu’à 4.7 mSv/h. Tout cet environnement, tous ces chiffres que le cerveau analyse et associe à nos lectures, les masques sur nos visages et l’interdiction formelle de s’arrêter même un instant sur le bas-côté : autant de paramètres pour le moins déstabilisants, qui nous rapprochent un peu des modifications éprouvées sur le quotidien par les habitants de cette région, mais aussi par les Japonais à plus grande échelle.

Lorsque nous arrivons au cœur de la zone contaminée, la nuit est totalement tombée. Contre mauvaise fortune bon cœur, l’obscurité nous révèle l’abandon. Pas de réverbères, dans ces rues, pas de lumière par les fenêtres ; seules les balises rouges qui couronnent les grillages condamnant les façades des maisons de non-retour. Pas de voitures sur les routes. Et encore des sacs, des tas de terre, des bâches. L’objectif final du voyage, ce sont les « pâturages de l’espoir » ; dénomination aigre-douce d’une exploitation agricole de la zone interdite dont le propriétaire, M. Yoshizawa, a refusé d’abandonner son bétail face au sinistre. Dans les phares de la voiture apparaissent tour à tour les mannequins et les enseignes militantes, les piles de terre contaminée, les vaches irradiées. Avant de repartir, on marque un bref arrêt devant la barrière qui coupe la route vers le cœur de la zone – celle dont Bruno nous fera plus tard le récit. Il me suffit de quelques pas au-delà de la limite, sur la route opaque au cœur de la forêt vertigineusement silencieuse, pour prendre conscience (et sensation) concrète de ce que signifient ces phrases de Sekiguchi : « Dans le pays où je suis née, il y a une zone devenue fantôme. Elle existe, mais on ne peut la voir. On n’y a pas accès, sauf ceux qui, à leur corps défendant, ont affaire à elle. »

 

© Bruno Meyssat

Un champ dans la province de Fukushima.
© Bruno Meyssat

 

Dialogue entre Corentin, Margaux et Sirine

 

Sirine. – Pour nous, « traverser la route 6 », c’était un événement.

Corentin. – Oui, ça n’était pas quotidien. C’était extra-ordinaire.

Sirine. – Exactement, extra-ordinaire. Mais qu’est-ce que c’est que de prendre cette route tous les jours pour aller au travail ? Qu’un jour cette route soit fermée, qu’on ne puisse plus passer par là, que ce qui faisait partie de notre quotidien devienne « zone interdite » ? Et puis, un jour, cette route rouvre, mais dans des conditions extrêmes : on ne peut pas s’arrêter, on ne peut pas sortir, on ne peut pas faire pipi : on trace, on trace, on trace. Et le danger est omniprésent, dans le paysage, dans les conditions de traversée. Qu’est-ce que cela change au quotidien ? C’est ce moment-là qui est dangereux, parce qu’à vrai dire, le point de départ et le point d’arrivée ne sont pas problématiques. C’est le passage, la traversée.

Corentin. – Je n’arrêtais pas de penser à tous les hommes d’affaires qui prennent le TGV Lyon-Paris, quotidiennement, tous les jours de la semaine parfois, toutes les semaines. C’est le trajet de leur travail. Imagine maintenant : tu habites à Sendai, tu travailles à Tokyo. Toutes les semaines, tu fais ce trajet-là. Et tout à coup… Pour aller au travail, tu traverses un endroit qui est dangereux pour toi, pour ton intégrité physique. En un sens, la catastrophe n’a rien changé à leur quotidien, en tout cas pas durablement, ils ont pu reprendre la route de leur travail, ce ne sont pas des réfugiés, des déplacés, qui auraient perdu leur maison, leur lieu de vie a été épargné, mais pas leur lieu de travail, et ils ont donc vécu eux aussi une atteinte à l’intégrité de leur vie de tous les jours. Imaginer que tu puisses passer là toutes les semaines, et que tu saches que le simple fait d’y passer te met en danger… et tu dois continuer…

Margaux. – Je ne sais pas ce que je ferais si j’étais à leur place, mais… oui, très concrètement, je crois qu’ils sont face à une question qui est : « Soit je décide de continuer, et je prends le risque de m’exposer tous les jours… »

Sirine. – « … Dans ma voiture », ce qui est un peu pernicieux parce qu’on se sent protégé, pas vraiment plongé dans la zone contaminée…

Margaux. – Oui, c’est aussi ça qui est pervers dans cette catastrophe, c’est que tu peux complètement traverser une zone sinistrée.

Corentin. – Quand on parle de Tchernobyl, par exemple, on a l’impression que les zones de catastrophes nucléaires sont des zones inaccessibles, des espaces rayés de la carte.

Sirine. – C’est le cas ! Récemment, des artistes de Parkour, le collectif « Hit the road », sont allés à Tchernobyl pour filmer cette exploration d’une zone urbaine abandonnée. Cela donne une vidéo magnifique ( « A journey to Tchernobyl »), mais dans les commentaires, on lit beaucoup de mises en garde : « Protégez-vous, mettez mieux vos masques, vous êtes en danger ». La zone d’aliénation de Tchernobyl, là où Jacob Kierkegaard a enregistré le silence, est inaccessible, fermée, fermée, fermée, interdite d’accès. Pas de routes. Une zone morte. En revanche, on a l’impression qu’au Japon, la nécessité que la vie reprenne le dessus prime. Peut-être parce que Tchernobyl, c’est la catastrophe d’un régime qui s’est effondré – le régime soviétique, alors que Fukushima, c’est la catastrophe d’un gouvernement qui est toujours au pouvoir, et qui ne peut pas, je pense, accepter de dire : « Cette partie du pays est morte. » Les gens au pouvoir ne peuvent pas être dans une logique d’effondrement, dans une logique de fin. Tandis que dans le cas de Tchernobyl, on pouvait l’être – enfin, je ne sais pas si on pouvait l’être, mais on l’a été, en tout cas. Et là, ce qui me frappe beaucoup, c’est cette nécessité de refaire, le plus vite possible, le plus vite possible – quand on voyait ces cartes des zones de restriction qui se réduisent plus et plus chaque année. Il fallait que les gens reviennent dans leur pays, dans leurs villes, le plus vite possible. C’était l’urgence ultime.

Corentin. – C’est aussi la catastrophe d’un petit pays. C’est quelque chose qui est difficile à comprendre pour nous, je pense. En France, à part les militants antinucléaires et les gens qui vivent à proximité d’un site, le reste de la population ne voit pas les centrales. L’autre jour, quand j’ai pris le train vers Paris, je me suis rendu compte – j’ai immédiatement fait la recherche, je l’ai vu – qu’au loin il y avait une centrale. Depuis le projet sur Fukushima, je ne peux plus voir une centrale sans que ça m’éveille un réflexe : je cherche sur Google Maps, je me demande « qu’est-ce que c’est que cette centrale, où est-elle, qu’est-ce qu’elle fait là ? » En l’occurrence, il s’agissait de la centrale de Nogent-sur-Seine, qui se trouve à une cinquantaine de kilomètres de Troyes… En France, on pourrait éventuellement déclarer la fermeture de la zone (50 kilomètres, par rapport aux normes du Japon en tout cas, cela correspond à la « troisième zone », celle où l’on prévoyait un retour « rapide » après la catastrophe). On pourrait l’imaginer. Mais au Japon, ce n’est pas possible : s’ils traitent cet endroit comme ce qu’il est – une zone morte –, ça paralyse la géographie du pays.

Sirine. – Oui, et ça paralyse aussi l’énergie et une partie de l’économie du pays, parce que leur source d’énergie principale reste tout de même le nucléaire. À partir du moment où l’on considère qu’on ferme non seulement la centrale sinistrée, mais aussi tout le morceau du pays qui a été détruit autour, quelle question cela pose-t-il (de manière encore plus violente qu’elle n’a été posée par l’accident) sur la validité de la politique énergétique adoptée ? Or, le Japon est dans une politique énergétique qu’il ne peut pas remettre en question…

Corentin. – … ne veut pas…

Sirine. – Ne veut pas, oui, bien sûr, et à partir de là, ceux qui décident de cette politique ne peuvent pas condamner la partie du pays qui a été détruite par ce choix, en fermer l’accès, comme on dit qu’une porte est condamnée, parce que cela reviendrait à tendre le bâton pour que soit condamnée cette politique énergétique. Ils ne peuvent pas…

Corentin. – Mais dans une certaine mesure, ils condamnent la population.

Margaux. – Mais aussi, pourquoi la population accepte-t-elle ?

Sirine. – Elle n’accepte pas ! J’ai été frappée par toutes les formes de résistance et par toutes les voix qui s’élèvent, et aussi par les grandes difficultés à soulever l’opinion publique, plus encore qu’en France.

Margaux. – Non, mais ceux qui traversent la route 6 par exemple, pourraient tous dire : « Nous sommes obligés de traverser cette zone pour aller travailler ? Eh bien non. » Mais c’est aussi la question de la mobilité, etc. Jusqu’où faut-il aller pour que le peuple dise « non » ?

Corentin. – Il ne faut pas oublier non plus qu’énormément de gens après Fukushima au Japon sont devenus militants antinucléaires dans leur vie de tous les jours, parce que le problème s’est éveillé à leurs yeux. Et ensuite, il y a tous les autres, qui restent dans le suivisme politique. Je crois que si ça se produisait en France, on ne serait pas dans une situation très différente sur ce plan-là. Peut-être que l’on aurait des mouvements contestataires plus forts, par rapport à ce que nous disait Chiaki Soma sur la difficulté des intellectuels et des artistes à pratiquer un art de résistance au Japon. Peut-être que la France a une culture de contestation politique plus vivace que la société japonaise, mais je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de régimes dans le monde qui soient capables d’accepter qu’une catastrophe nucléaire est la manifestation d’une erreur politique grave et qu’il s’agit d’une remise en question de la politique énergétique qui implique de dire : « Ce qui vient de se passer ne doit plus jamais se reproduire. Si l’on considère la gravité des événements, il faut que l’on arrête tout le nucléaire, et que l’on change tout le système énergétique pour que ça ne puisse jamais se reproduire. » À ma connaissance, et à mon avis, aucun système politique au monde n’est à ce jour capable d’accepter que ce soit une remise en question radicale – mais bon sang, ce sont des millions d’années, pour certains radionucléides, avant l’inoffensivité. Alors qu’il suffirait d’une transition énergétique – difficile, certes, mais…

Margaux. – Mais cela, c’est parce que la population permet la viabilité de ce système. C’est toujours le même problème, comme dans n’importe quel pays, comme chez nous. Simplement parce que chacun se dit : « De mon côté, qu’est-ce que je peux faire ? Ce n’est pas ma voix qui va changer grand-chose », c’est ce sentiment individuel d’impuissance et d’inutilité, qui est aussi sacrément commode…

Sirine. – Et c’est aussi l’intérêt matériel : tout le monde a envie d’avoir de l’électricité chez soi, et de l’électricité pas trop chère. Je ne pense pas que tout le monde soit prêt à sacrifier ça avant moult années !

Corentin. – C’est un constat gravissime sur ce que c’est que la démocratie au XXIe siècle ! Démocratie, actuellement, ça veut donc dire que des décisionnaires prennent des mesures dont le citoyen n’est pas vraiment informé, et parfois n’est même pas partisan, mais qu’il accepte par immobilisme et par souci égoïste de son intérêt personnel. Et ensuite, quand cette décision est confrontée à ses effets désastreux dans le monde réel, les dirigeants politiques et la population, « nous » tous, sommes incapables de nous remettre en cause suffisamment intensément et de modifier notre mode de vie pour que l’on puisse faire advenir ce changement, et nous mettre en sécurité. Rien n’a changé dans la vie de la plupart des citoyens japonais, et tu as raison, personne n’acquiescerait à l’idée de ne pas avoir d’électricité chez soi pendant le temps de la transition vers un autre modèle énergétique. Et il y en a, il y en a – ils nous l’ont bien dit, au Japon, qu’il existe des alternatives énergétiques pour alimenter le Japon en réduisant les luxes de consommation énergétique, qu’il y aurait moyen d’offrir une alternative au nucléaire avec les énergies renouvelables. C’est simplement que cette résolution, personne ne veut la prendre. Et ce n’est pas que la responsabilité des politiques : qui, dans sa vie de tous les jours accepterait de ne plus avoir d’électricité pendant un an, deux ans ? Personne. Ça, c’est une action individuelle que chacun peut avoir, et une action collective démocratique. Et ce n’est pas le cas ! Elle est où, la peur ? Peur individuelle de chacun de perdre en confort de vie, et peur nationale que le Japon perde son rang économique. C’est vrai que c’est grave de réduire sa puissance économique et donc de perdre sa place dans l’économie mondiale. Mais il y a plus grave… Et de toute façon, tous les pays sont concernés, à terme, tous ceux qui recourent à cette énergie dangereuse…

Margaux. – C’est aussi la peur de dire « non », et de dire « non » tout seul. Il y a une forme de non-confiance dans la solidarité, dans la cohésion de la population à l’intérieur de chaque pays, et entre les pays.

Corentin. – Dans la démocratie actuelle, en France – et j’ai l’impression au Japon aussi, parce que ce n’est pas tant une question d’aire géographique et culturelle qu’une question économique –, si tu as une économie capitaliste, la démocratie n’est plus qu’un système de choix par défaut. Toute décision politique qui induit des changements à l’échelle de l’économie du pays et plus encore à l’échelle de l’économie mondiale… est impossible. Donc le changement est impossible. Mais, encore une fois, ce n’est pas que la faute de ceux qui nous gouvernent, le problème c’est aussi nous tous, qui aimons trop notre confort. C’est aussi parce que cela touche à notre identité de « pays développé », défini par le confort et le pouvoir d’achat… mais défini aussi, ce qu’on refuse de voir, par le fait de vivre constamment avec le risque nucléaire, et d’un krach boursier, et donc d’une instabilité politique complète…

Margaux . – Le nucléaire n’est qu’une branche du problème et de ce qu’il faudrait changer. Pourquoi on ne stoppe pas tout ? Si tout le monde se dit : « OK, j’arrête, je fonctionne autrement », et que les commerces fonctionnent autrement, la télévision fonctionne autrement, avec des énergies alternatives, mais aussi une économie alternative… C’est une prise de risque énorme…

Corentin. – Ça s’appelle une révolution.

Margaux. – Oui. Qu’est-ce qui se passerait après ? On ne sait pas. Mais cela ne vaudrait-il pas quand même la peine d’essayer ?

 

 

Pour citer ce document

Margaux Le Mignan, Sirine Majdi-Vichot et Corentin Rostollan-Sinet, « Traverser la route 6 ou ‘‘Nous n’avons rien vu à Fukushima’’ », dans Bérénice Hamidi-Kim (dir.), « Quelles vies quotidiennes après Fukushima ? », thaêtre [en ligne], Chantier #4 : Climats du théâtre au temps des catastrophes. Penser et décentrer l’anthropo-scène, mis en ligne le 10 juillet 2019.

URL : https://www.thaetre.com/2019/07/04/quelles-vies-quotidiennes-apres-fukushima/5/

 

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