La naissance d’un monstre

Pour renommer le roman préféré de Sony Labou Tansi

© thaêtre d’après un photomontage de Sean Hart

État honteux et/ou Machin la Hernie ? Ce sont sans doute deux versions de la palilalie, à lire en continu. Il fallait bien pourtant les distinguer par le titre, par leur nom, contrainte éditoriale oblige. Et pour achever de dissiper tout malentendu sur le sens et la place de ce livre charnière ou clé de voûte de l’œuvre entière, et mieux entendre la poésie sonore du roman favori dans la version originale du tapuscrit intitulé L’État Honteux, nous lui avons restitué le titre que Sony Labou Tansi désirait lui donner au moment de la publication – ce titre favori que nous connaissons grâce à la correspondance : « Je voulais l’appeler Machin la Hernie, mais les autres préfèrent L’État honteux. »

Renommer le roman, en somme, comme pour lui donner la chance d’atteindre le renom que l’auteur en attendait. Une restitution à titre posthume, ou plutôt une substitution, car c’est à la dernière version, publiée par Le Seuil en 1981, qu’aurait dû revenir ce titre préféré, miraculé, sauvé des eaux… « L’État Honteux, le Seuil me demande de raccourcir. Je le ferai. […] Pour la longueur c’est 320 pages de manuscrit interligne 2. Je vais ordonner tout ça en 200 pages (1/3 à flanquer ailleurs mais pas à l’eau). » Sony a répondu à la demande de son éditeur : la version « définitive » est une version raccourcie, le résultat d’une cure d’amaigrissement. De fait, le manuscrit initialement envoyé était, c’est le cas de le dire, un roman fleuve : aux dimensions tropicales du fleuve où il prend sa source d’inspiration, le Congo Zaïre. La version « zaïko » sera donc débarrassée de certaines « tropicalités » trop grossières, réduite aux dimensions plus tempérées de la Seine, un « fleuve » si peu comparable au Congo que Sony s’étonnait en riant qu’un même mot prétende désigner deux réalités si différentes.

Pour suivre la petite histoire de la version que nous présentons, les lettres à Françoise Ligier sont précieuses ; il n’est que de revenir un peu en arrière, en suivant pas à pas, lettre à lettre, les différentes étapes du parcours de l’écriture. Journal de bord :

21 décembre 1973 – Le Général Mobutu. Encore un général. Le seul président africain que j’ai failli prendre au sérieux ; tu sais ? Le mecton du Zaïre. Il vient de faire son numéro général : d’horloge parlante : il prend le pays pour un coin de son sexe. […] Un président bagarreur de rues, tu ne peux pas deviner ce que c’est encombrant. Et il va planter des slogans à la radio tous les jours. Nous avons de quoi ne pas s’ennuyer. On le dit. Puisque ce n’est pas nouveau.

D’abord la fascination pour les discours fleuves entendus depuis l’autre rive, distanciés et analysés après coup comme issus d’une volonté de puissance sexuelle. Premier germe d’une parole rivale à exorciser dans l’écriture du ventre, du rire ; l’écrivain se saisit de son sujet carnavalesque, en fait un lieu très commun qui circule dans la rue, de la radio officielle à l’officieuse radio-trottoir.

21 janvier 1974 – C’est le déluge. Et j’ai un petit faible pour le déluge. Parce que « nous » aussi on a des présidents de la république encombrants pour ne commencer que par là.

Le lien de cause à effet est en fait celui que Sony vient de trouver entre la forme proprement diluvienne que prendra le futur roman fleuve et le thème des présidents qui encombrent le présent et bouchent l’horizon, sur les deux rives du fleuve.

12 mai 1974 – J’écris une sale histoire de vendeurs de slogans à côté d’un groupe de vendeurs de viande humaine, tout se passe dans la boue (Labou) de Brazzaville.

L’histoire s’appelle alors Riposter à sa gueule. Cependant, le jeu de mots entre le nom de l’écrivain et le motif romanesque de la boue est promis à un bel avenir dans la grande histoire que sera L’État Honteux alias Machin la Hernie. Conjonction explicite d’une sale histoire et du nom de l’auteur. Ce nom, au moins pour sa première composante, sera mis à contribution dans l’invention même du titre : Sony est une version francisée du mot kikongo « Nsoni » qui se traduit volontiers par « honte ».

3 octobre 1974 – Je croyais que j’obtiendrais par là cette insaisissable fragilité du solide, cette étrange vulgarité de l’étrange. Et puis j’ai toujours voulu mettre une petite histoire de chien au service du talent : créer avec de la boue.

Confirmation de cette poétique de la vulgarité. Un des noms et des états de la boue originelle sera, dans Machin la Hernie, la terre élémentaire, mi-solide mi-liquide, qui sert à monter le mur des maisons, la pisée. Terme que nous avons maintenu au féminin, son genre original dans le texte de Sony Labou Tansi.

20 décembre 1977 – À ceux qui n’y voient pas grand-chose on ne peut pas dire qu’il y a un machin qu’on appelle la vie.

« Machin », le premier mot du titre est trouvé, qui servira à contourner la difficulté de montrer la chose honteuse à des lecteurs aveugles, ce machin que Sony renommera aussi, par dérisoire euphémisme, la hernie.

Tu vois si la nouvelle Tenue de ville exigée peut tenir le coup des autres. Je l’ai écrite pas comme je voulais.

Aux yeux du jury du Concours de la nouvelle organisé par Radio France, qui ne l’a pas sélectionnée, cette nouvelle ne devait pas en effet tenir le coup. À relire dans une de ses deux versions publiée dans L’Autre Monde, c’était un coup d’essai préfigurant le roman que Sony met en chantier l’année suivante ; elle appartient à la préhistoire de Machin la Hernie, au moins pour le matériau obscène. Car l’écrivain n’a pas encore fait le deuil de l’écriture réaliste, qui est restée à mi-chemin de son objet abject, mais l’écriture monstrueuse – cette écriture du désir, du dégoût et du rire qui plonge à fond, directement dans les entrailles du monstre –, Sony va en faire l’épreuve dès le mois suivant, en écrivant Le Mort te dit Adieu toi qui restes vivant.

8 février 1978 – La vie est une connerie, plus on avance plus ça vous déçoit, mais quelle part de moi elle peut décevoir cette conne ! […] Maintenant j’écris depuis janvier Le Mort te dit adieu toi qui restes vivant – une véritable gueule de ponce, la poésie, en état de grossesse, j’accoucherai du « Cœur Matériel » quand ma douleur sera parfaite, je t’ai dédié Le Mort te dit adieu toi qui restes… – dure expérience que d’assister à la naissance d’un monstre, heureusement ni le cœur ni les mains n’applaudissent – mais quand le signe chante au fond de chaque signe quand le cœur est porté disparu, oh ! on ne peut pas parler de lumière à un aveugle de naissance, on ne parle pas mélodie avec un sourd-né – il faut éviter les mots-tabous, mon amie, comment dire les choses sans les avoir dites ?

Après le machin par excès (l’effet « Vie et demie »), c’est le défaut de vie, son négatif, qui dicte la conception du roman suivant. La déception dans ce « machin qu’est la vie » coïncide avec le passage à l’acte d’écrire : la machine infernale se met en branle, accouchement dans la douleur d’une première version. Et pourtant, bien plus tard, l’auteur dira avoir écrit le roman en riant, on comprend ici qu’il s’agissait alors d’un « rire de sauvetage ».

5 avril 1978 – Entre-temps, il a fait un temps de chien dans mon cœur, dans mes boyaux, l’ancienne urgence morale si tu te souviens du mot, j’ai été encerclé par le dégoût et l’horreur, j’avais perdu le cœur de vibrer, on peut même dire de vivre, maintenant c’est la résurrection, totale, je reviens, j’ai tout vomi en deux romans, quand tu liras, tu verras ce vomi-là : La Vie et Demie […]. Il y a aussi Le Mort te Dit adieu toi qui restes vivant à la frappe.

Les deux romans écrits coup sur coup relèvent d’une écriture de l’abjection, la mise au monde d’un « monde ex », dans la même nausée de l’histoire immédiate. Ils composent la même épreuve d’exorcisme, un cycle qui impose un continuum de mémoire entre les deux rives, La Vie et demie côté Brazzaville, et Le Mort te dit adieu… côté Kinshasa.

10 mai 1978 – C’est honteux d’ailleurs que je sois moi-même un con qui écrit. Mais ici, tu ne devines pas mon amie, ce que écrire est devenu nécessaire pour sortir un peu de la vie des cons. Tu sais comment il commence mon premier roman ? Je t’en mets deux lignes. C’est con pour toi mais pour moi la vie déjà a ce sens-là ; Le Mort te dit Adieu un titre salaud. Le reste l’est plus – ça commence par le discours du président de ce pays-là – (même si pour moi tous les pays sont morts). Et voici un morceau du discours : « … Cataeno Pablo de mes nerfs qui bouillissent, Cataeno des jambes nationales de ma mère et de ma fraternité de frappe […] » sept chapitres d’une seule phrase chacun ; je crois que tu aimeras le bouquin toi qui me conseillais d’écrire de la prose qui boxe.

Après la trouvaille du titre, l’écrivain donne à lire un premier échantillon de sa prose de combat, conscient de sa valeur inédite, de cette voix inouïe dans le roman. C’est une demande de reconnaissance – d’amour – pour cet essai qu’il tient pour son premier roman en devenir.

26 juin 1978 – On fait des théorèmes de la vie et de la mort et ça donne Chirac et Giscard dans les jambes de Mobutu : c’est porno oui ou non ?

Ce pourrait faire un assez bon résumé du roman pornographique que Sony est en train d’écrire.

28 septembre 1978 – Je frappe moi-même L’État Honteux dont je t’enverrai un exemplaire puisque Henri Lopes m’a fait don d’une machine à écrire.

Invention d’un nouveau titre pour une nouvelle version et passage à une nouvelle technologie d’écriture, entrée dans l’univers machinique de la frappe. En exacte correspondance avec « la prose qui boxe ».

30 septembre 1978 – Et tu y vois tes conneries de pudeur ; quel genre maman ? Celle du père qui dit à sa fille que y a des parties de son corps dont le nom est honteux ? que vaut mieux les appeler machins.
Je t’enverrai tout tapé mon roman : L’État Honteux. Il y a déjà prêt Le Mort te dit Adieu Toi Qui Restes Vivant, c’est Lopes qui me le fait taper.

Comment nommer l’innommable ? Si la pudeur même est une honte, si cette honte de nommer les parties honteuses génère l’euphémisme du « machin », alors se profile le Machin la Hernie ; déjà germe l’idée d’un troisième titre encore plus salaud,en ce qu’il voile et dévoile en même temps l’obscène alien qui perce sous l’État honteux.

11 octobre 1978 – Y a le bruit de la machine, il me mettra loin des mots ; comment dire ça ? […]
Le bruit de la machine, Françoise, à quoi ça ressemble parfois : c’est horrible : je n’ose pas dire. Je n’ose pas savoir. […] Mais vivre à l’intention / des morts ex machins du monde.

Dans cette lettre, que Sony écrit lui-même à la machine, se trouvent liés en échos croisés ce que l’écrivain fait et ce qu’il dit : le bruit de la machine entre en résonance avec les voix des morts vivants, la palilalie avec la hernie. Étrange familiarité de la machine et du machin.

24 février [1979] – J’ai terminé L’État Honteux. Les amis aiment ce livre. Et ça me donne du courage. Parce que merde on ne peut tirer ici que les conneries sur conneries.

[1979] – Je suis en train de monter et je crois que c’est bien le mot mon nouveau roman : L’État Honteux. Je veux en faire un film.

Prise de conscience, dans l’après-coup, que l’écriture spécifique de ce roman est audio-visuelle, qu’elle est aussi et surtout de l’ordre du visible, du donner à voir et à entendre. Un montage en parfaite continuité avec cette idée visionnaire énoncée dans une lettre antérieure : « Les généraux et les maréchaux. Ils sont très folkloriques, la plupart des présidents africains. La plupart des régimes africains sont cinématographiques » (25 juin 1974). Et si l’on se souvient aussi de telle autre notation de Sony « c’est porno mes idées », comment ne pas voir dans cette volonté de passer à l’image filmique une mise en évidence de l’écriture pornographique qui va s’afficher dans le futur titre Machin la Hernie ?

20 septembre 1979 – Enfin si tu connais quelqu’un de très confiant et sérieux qui voyage à Paris j’ai 200 pages de manuscrit à faire passer au Seuil L’État Honteux. Je crois que c’est là la chose la plus sérieuse que j’aie écrite.

Raison de plus, argument d’autorité, pour prendre au sérieux la première version in extenso du « premier roman » de l’auteur Sony Labou Tansi. Il s’agit sans doute de la version que nous publions, qui fait exactement 186 pages dans le tapuscrit original daté du 5 juin 1979.

3 février 1981 – Je reste au Seuil et le bouquin sort en mai, avec le nouveau président des Français. Youpi !!! Je voulais l’appeler Machin la Hernie, mais les autres préfèrent L’État Honteux. Je crois d’ailleurs qu’un État est toujours honteux. La France, le Congo, les autres. Il faut pour sortir de cette honte-là, il faut créer une machine comme les États-Unis, l’horreur étant plus humanitaire que la honte.

L’alliance de mots « État honteux » lui apparaissant alors comme un pléonasme trop évident, un cliché trop attendu, Sony songe à dé/rebaptiser son roman. D’autant qu’il en a réécrit la version raccourcie aux États-Unis d’où il revient depuis peu : il en est revenu, de la machine ! Du coup, la honte mondiale fait place à l’horrible hernie, l’État au Machin. Dans une improbable oscillation du féminin et du masculin.

Pour tenter de faire le point dans cette genèse : il y aurait ainsi trois versions successives du roman, et trois titres. La première est d’abord manuscrite et porte le titre Le Mort te dit adieu toi qui restes vivant ; de cette version originelle écrite dans les premiers mois de 1978, il ne reste que des traces : quelques lignes citées dans une lettre à Françoise Ligier, et peut-être deux pages séminales que nous avons retranscrites d’un carnet sans titre ni date (in L’Autre Monde). La deuxième, tapée directement (recopiée ?) à la machine par l’auteur lui-même fin 1978 et dans les six premiers mois de 1979, prend un nouveau titre : L’État Honteux. Considérons qu’elle en est la version originale. La troisième enfin, qui résulte d’une réécriture, surtout d’une contraction, de la précédente, est en grande partie réalisée lors du séjour américain de 1980. Elle sera publiée par Le Seuil en 1981 sous le titre d’origine L’État honteux, l’éditeur n’ayant pas retenu Machin la Hernie, le dernier titre proposé par Sony.

Le dixième anniversaire de sa mort est l’occasion d’entrer dans l’Atelier de Sony Labou Tansi, notamment dans celui de son roman préféré, mais resté incompris et méconnu des « autres ». Le texte de la deuxième version que nous publions ici est issu d’un tapuscrit retrouvé d’une façon, disons, miraculeuse aussi bien qu’hasardeuse. En effet, il ne faisait pas partie du lot de feuilles et de cahiers manuscrits trouvés en 1995, juste après la disparition de l’écrivain, dans sa bibliothèque, lot dont j’ai immédiatement dressé l’inventaire avec l’aide de ses proches, Victor Mbila Mpassi et Apollinaire Singou-Basseha (voir la liste publiée dans le dossier « génétique » des Études Littéraires Africaines n° 15). Ce premier fonds était déjà classé et rangé dans une cantine, hors de l’humidité, des cafards et des rongeurs, lorsqu’un beau jour – c’était presque deux ans plus tard, un mois à peine avant le déclenchement de la guerre civile de juin 1997 – Yavelde, la fille aînée de Sony, surgit à l’improviste dans la chambre bibliothèque de son père où j’étais venu ramener un dernier manuscrit photocopié : elle m’apportait ce tapuscrit inconnu de L’État honteux, qui ne payait guère de mine avec sa couverture fatiguée et crasseuse, aspect kaki. Des pages avaient été grossièrement (honteusement !) arrachées ? Par qui ? pourquoi ? À quel moment Yavelde avait-elle pris conscience de la valeur du patrimoine paternel ? Je l’ignore encore. Qu’importe après tout, le titre seul, écrit de la main de Sony, montrait assez que la trouvaille était capitalissime, une perle rare, inespérée. De fait, je m’empressais d’aller le faire photocopier. L’opération n’était pas terminée que la guerre éclatait dans Brazzaville. Il m’accompagna donc dans mon brusque retour manu militari, rare et précieux passager de mon unique baluchon. Sauvé des bérets par d’autres bérets, l’étrange fortune de la version originale de L’État honteux n’est décidément pas banale.

Restait à lui réserver un sort éditorial à sa (dé)mesure. Pour ce faire, nous ont guidés les deux mêmes principes de transcription que pour les volumes précédents. Assurer le maximum de lisibilité – ce qui implique un minimum de correction orthographique et grammaticale, tout en maintenant la visibilité du texte original, son travail d’inscription d’un rythme continu qui mime le flux de l’oral, à l’image des flots, des remous et des rapides du fleuve sonore charriant et emportant tout sur son passage, boues, rires, rumeurs, danses et musiques des deux rives. La ponctuation est maintenue à l’identique, ainsi que le jeu des minuscules/majuscules, même s’il pouvait paraître à première vue aléatoire, aberrant, anarchique, arbitraire. Mais justement. Si la poésie est « contre le maintien de l’ordre » (Meschonnic), il s’agissait d’en préserver le désordre. Si l’auteur néglige ou bien « oublie » de mettre la majuscule attendue dans une expression aussi convenue, aussi obsédante en l’occurrence, que « coup d’État », n’est-ce pas un coup de force, de gueule contre l’institution ? N’est-ce pas l’indice de son esthétique de la vulgarité, une façon d’en rabattre sur l’arrogance de l’État Machine, de le décapiter, et de glisser à la triviale condition du machin ? Dans le doute, il fallait en laisser le bénéfice à l’auteur. Autrement dit, le prendre au sérieux. Nous avons donc laissé ses lettres divaguer, en l’état. Prêtes à passer au gueuloir…

 

 

Ce texte introduit l’édition de Machin la Hernie
par Nicolas Martin-Granel et Greta Rodriguez-Antoniotti
aux Éditions de la Revue Noire, 2005.

 

L’auteur

Nicolas Martin-Granel est agrégé de lettres et diplômé de sciences politiques. Enseignant-chercheur dans diverses universités africaines, il a publié des ouvrages anthologiques et nombre d’articles critiques sur la littérature africaine. Membre du comité de rédaction de Cahiers d’Études africaines et Études littéraires africaines, revue dont il fut rédacteur en chef de 2008 à 2012, ses recherches actuelles en anthropologie et génétique textuelle portent sur les manuscrits inédits de Sony Labou Tansi dont il est l’éditeur scientifique (6 volumes publiés aux éditions Revue Noire, Solitaires Intempestifs, CNRS), il est à présent chercheur associé à l’ITEM (CNRS/ENS) en qualité de responsable du groupe Sony Labou Tansi dans l’équipe « Manuscrits francophones ».

 

Pour citer ce document

Nicolas Martin-Granel, « La naissance d’un monstre. Pour renommer le roman préféré de Sony Labou Tansi » [2005], thaêtre [en ligne], Chantier #5 : Machin la Hernie : théâtre monstre (coord. Jean-Christophe Goddard et Julie Peghini), mis en ligne le 8 décembre 2020.

URL : https://www.thaetre.com/2020/12/08/la-naissance-dun-monstre/

 

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